L'humain est paresseux.

« Il est inconcevable à quel point l’homme est naturellement paresseux. On dirait qu’il ne vit que pour dormir, végéter, rester immobile; à peine peut-il se résoudre à se donner les mouvements nécessaires pour s’empêcher de mourir de faim.[...] Ne rien faire est la première et la plus forte passion de l’homme après celle de se conserver. Si l’on y regardait bien, l’on verrait que, même parmi nous, c’est pour parvenir au repos que chacun travaille: c’est encore la paresse qui nous rend laborieux ».

Jean-Jacques Rousseau, Essai sur l’origine des langues (1781), Éd. Hatier, 1983, p. 69.

Appel à tous ceux qui voulait plus d'articles anthropologiques de ma part, vous voila servi. Celui qui a dit que l'homme était paresseux n'a pas menti. En effet,nous bénevoles, qui venons offrir notre aide de plein gré, sommes tous des hypocrites. C'est celui qui en fait le moins possible et qui prend le moins d'initiatives qui est le plus content. Quand au fond, c'est celui qui a le plus de volonté et de détermination qui est le plus heureux. Je suis moi aussi humaine, alors moi aussi je suis satisfaite lorsque je suis celle qui a le moins travaillé parmi le groupe, mais il faut changer ces mauvaises habitudes qui nous habitent et encore plus dans une situation où on fait du bénévolat. Nous sommes volontaires et nous voulons offrir notre aide, mais nous attendons toujours qu'un autre la fasse pour nous.
-Qui va nettoyer la cage des singes? pas moi, quelqu'un d'autre va le faire.
-Qui va être le guide pour les touristes? pas moi, je l'ai fait tantot.
-Qui a faim? tout le monde a faim.
-Qui veut une pause? Tout le monde veut une pause.

C'est fou de réaliser qu'on est arrivé avec l'intention d'aider et que plus les jours avancent plus on réalise que ca ne sert à rien d'aider puisque quelqu'un d'autre va le faire...

Il faut changer ce monde où l'homme et la femme sont des êtres fénéants, car cela va un jour ou l'autre jouer contre nous. Pensez-y, tous et jattends vos commentaires.