Ce qui s'est passé pendant trois semaines

Bonjour a tous et désolé d’avoir mis autant de temps avant d’actualiser le blog. Ces deux dernières semaines ont été très occupées et nous avons rencontré quelques complications qui ont rendu notre voyage un peu plus compliqué.
Je commence donc le récit. Après avoir passé deux semaines a Paseo los Monos où on a rencontré pleins de volontaires gentils, mais certains plus travaillant que d’autres… Max et moi quittons le centre en direction de la frontière péruvienne. Nous prenons un bus de nuit en direction de Coca. Péripétie no 1. Il s’avère qu’il fallait acheter un billet pour prendre le bus, mais que la femme au comptoir avait omis de nous le dire… On se retrouve donc dans un bus plein plus deux personnes sans sièges, puisque Max et moi étions les seuls a ne pas avoir de billets, on s’est proposer pour s’asseoir sur les deux tabourets en plastique que le monsieur avait posé dans le passage. Faire un trajet de 5 heures sans dossier pour appuyer son dos et sans équilibre est insupportable et pénible. Nous nous sommes rapidement retrouver assis sur le plancher où nous étions plus stables. Puisque nous étions en plein milieu de la nuit et que nous étions fatigués on s’est coucher dans le passage sur nos sacs. Le trajet qui a duré 4h30 nous a semblé interminable. Il était plein de virages abrupts et de bosses pour faire ralentir les automobiles, puis-je vous dire que quand on est coucher par terre, on les sent les foutues bosses. Des fois, on recevait des coups de pieds et on m’a même marché sur les cheveux une fois puisqu’il faisait noir et qu’on était au pied des gens... Donc, on arrive a Coca a 4h30 du matin et on ne connait pas la ville, on na pas dormi de la nuit et TOUT est fermé… Où pensez-vous qu’on a passé la nuit... Au commissariat de police bien entendu! A 6h00, on dit au revoir au gentil policier et on se dirige vers la marina, car j’ignore si je lavais mentionné, mais Max et moi avions dans l’intention de traverser la frontière par un bateau. Donc, après 12 heures de bateau en peke-peke, on arrive à Nuevo Roca Fuerte, le dernier village avant la frontière. Il nous reste encore à nous rendre à Pantoja, de là ou le bateau pour Iquitos fait son départ. Comme nous le pensions le bateau cargo ne passait pas trois fois par semaine, mais bien une seule fois par mois. Ça, on ne s’y attendait vraiment pas… On apprend ensuite que le premier départ du cargo était prévu pour le 10 aout, qu’ensuite ça a été poussé au 17 aout et ensuite repousser au 20 aout. Le 17 aout, nous avons traversé la frontière et l’homme qui nous a fait traverser nous a hébergés chez lui pour le temps où nous allions attendre le cargo. Le 17, nous arrivions à Pantoja dans l’espoir que la lancha (cargo) parte le 20. La veille du 20, on apprend que trois bateau on prit feu a Iquitos (de là ou devait partir la lancha) et que finalement le cargo ne partira pas le 20 parce que les autorités doivent inspecter tous les bateaux présents à Iquitos. Ce n’était donc pas le 20, mais le 22 que la lancha devait partir. Max et moi ne sommes pas bêtes et on a rapidement réalisé qu’on pouvait attendre se bateau très longtemps, car en plus de voir le départ toujours repoussé le trajet de Iquitos a Pantoja prend 7 jours, et ça c’est si le bateau ne se prend pas dans le sable. En plus de cela, arrivé a Iquitos ne signifie pas la fin de nos aventures en bateau. N’ayant aucune route, il faut prendre un autre bateau (ou un avion) d’un minimum de quatre jours pour atteindre une ville d’où on pourrait enfin prendre un bus. Quand on a appris que la lancha n’était pas parti le 20 comme prévu, Max et moi avons décidé de revenir sur nos pas et de retourner en Équateur pour passer par une autre frontière. Après avoir passé trois jours au Pérou, nous revenions donc dans ce pays qui nous manquait déjà et qu’on avait quitté trop rapidement selon nous. Nous étions tristes que notre projet de prendre le bateau soit tombé à l’eau et nous devions compenser pour les deux heures de peke-peke pour retourner au Pérou et les 13 heures de bateau pour aller jusqu’à Coca. Nous avons donc décidé de retourner à Paseo los Monos et de passer du bon temps avec les singes et revoir deux volontaires : Quinn et Viviana avec qui on s’entendait bien. Nous sommes arrivés lundi à 5h00 du matin et nous comptons rester une semaine environ. Ensuite, nous nous dirigerons vers le sud de l’Équateur pour se rendre au Pérou.

Commentaires

  1. Ouin, quand on pense que certains courent comme des fous pour ne pas manquer leur métro qui passe aux 3 minutes (!), ou encore ceux qui ont la rage au volant parce qu'ils sont jammés dans le trafic pendant une heure, y a pas à dire, la notion de temps est différente de ce côté de l'hémisphère...
    Toutes ces péripéties vous sembleront faire partie d'une autre monde à votre retour!
    Au fait, quand reviens tu Julie?

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  2. mon retour est pour le 3 novembre. max et moi allons traverser la frontiere dici une semaine je lespere, car le Perou est un grand pays a visiter en seulement 2 mois. Pour te dire comment le temps passe lentement. les professeurs du petit pueblo etaient parti avec le bateau pour une semaine voir leur famille a Iquitos, genre de semaine de relache. sauf que puisque le bateau tardait a revenir, la semaine cest transformer en un mois de vacances pour les enfants du villages.

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